Publié le 14 Mars 2025
En tant que vendeur d’un bien immobilier à usage de logement, vous avez des devoirs envers votre acquéreur. En fonction de l’année de construction de votre propriété et de sa localisation, vous devez notamment informer sur son état de conservation, sa sécurité… Parfois, pour vendre mieux et plus vite, des transformations s’avèrent utiles. Mais attention aux travaux que vous effectuez vous-même ! Si des diagnostics immobiliers ont révélé des anomalies dans votre propriété, mieux vaut faire appel à un professionnel.
Présence dangereuse d’amiante, peintures au plomb en dégradation, anomalies électriques… L’étape du diagnostic immobilier permet d’identifier de nombreux défauts susceptibles d’impacter le confort et la sécurité des futurs habitants. Si ces défauts doivent impérativement être communiqués aux acheteurs avant que ces derniers ne signent l’acte authentique, les anomalies dans les logements en vente peuvent également être corrigées pour une transaction au meilleur prix. Néanmoins, attention aux travaux que l’on effectue soi-même, car la responsabilité du vendeur peut alors être engagée en cas de malfaçon…
Récemment, suite à une étude de cas très concrète, l’Administration a fait un point sur le sujet. Bien qu’aucun contrat de construction ne soit explicitement établi entre vendeurs et acheteurs, les premiers peuvent être jugés responsables des malfaçons qui apparaissent sur leur bien au cours des 10 ans qui suivent des travaux de rénovation, mais aussi des travaux d’extension ou de surélévation. Autrement dit, à moins d’être un expert en la matière, mieux vaut faire appel à une entreprise spécialisée pour valoriser un bien avant sa vente. Cette démarche garantit des travaux bien faits et permet d’être protégé en tant que propriétaire-vendeur. Évidemment, avant de contacter une société ou un artisan spécialisé, on veille à réaliser tous les diagnostics immobiliers obligatoires afin de cibler les points à améliorer.