Publié le 05 Février 2018
Depuis 2006, vendre ou louer un bien implique de fournir un état des risques. D’abord ERNT (état des risques naturels), puis ERNMT (pour ajouter les risques miniers et technologiques), cet imprimé devient ESRIS : État des servitudes risques et d’information sur les sols.
Depuis quelques années, les terrains à risque en matière de pollution sont répertoriés dans le SIS (Secteur d’information sur les sols). Si le bien est concerné, il faudra le mentionner dans le formulaire. Certains projets de construction nécessiteront alors une étude des sols.
Il s’agit de déterminer si, lors de l’exposition à un risque technologique, la collectivité compétente procède à une vente forcée (secteur d’expropriation) ou si la commune n’a la possibilité de le racheter que sur demande du propriétaire (secteur de délaissement).
C’est possible mais non obligatoire. En général, un expert, chargé de l’ensemble des documents du DDT (dossier de diagnostic technique), rédige aussi l’ESRIS.